Un participant à la Dodentocht réanimé par d’autres marcheurs
Grâce à l’intervention rapide de personnes qui se trouvaient dans ses parages et des services de secours, le marcheur de 56 ans qui avait été pris d’un malaise a pu être réanimé. Avant d’être emmené à l’hôpital. D’après Luc De Boeck, le bourgmestre de Bornem, ses jours ne sont pas en danger.
"Le promeneur a été emmené en ambulance après sa réanimation. Nous avons appris que son état est stable. Le participant est conscient et peut à nouveau parler, mais doit rester à l’hôpital pour d’autres examens", précisait Thomas D’Hondt de l’organisation de l’événement réputé épuisant.
Chaque année, la "Dodentocht" voit certains participants se débattre avec leur santé ou s’évanouir. En 2010, la Promenade de 100 kilomètres à travers trois provinces déplorait une victime mortelle.
Au moins 1.400 abandons sur près de 14.000 inscrits
Les premiers participants ont franchi la ligne d’arrivée des 100 kilomètres du parcours ce samedi matin, vers 7h. Ils étaient une trentaine à terminer ainsi après 10 heures de course. La nuit leur a apporté de la pluie, mais aussi un peu de fraicheur. Les participants ont encore jusqu’à 21h, ce samedi soir, pour passer la ligne d’arrivée à Bornem, en province anversoise.
Ce samedi matin, 1.440 participants avaient déjà abandonné la “Promenade de la mort”, rompus par l’effort physique ou des blessures aux pieds. Au total, quelque 13.952 marcheurs et coureurs se sont inscrits à la 48e édition de la Dodentocht, mais on ne connait pas encore le nombre exact de participants qui ont effectivement pris le départ.
Un record à signaler au passage : Hugo Bonnyns, âgé de 76 ans et originaire d’Aarschot, participait pour la 46e fois à la Dodentocht. C’est un marcheur passionné, qui effectue la Promenade maintenant avec son fils Filip.
A la rédaction de la VRT, il racontait avant le départ : "Je vais très souvent promener. Cette année, j’ai marché une fois 150 km, une fois 125 km et quelques fois 100 km. J’aime beaucoup être dans la nature. Autrefois, quand j’avais terminé la Dodentocht, j’allais encore promener le chien en rentrant à la maison. Mais je ne le ferai plus cette année".