Enquête sur des djihadistes qui toucheraient des allocations

La justice anversoise (photo) examine 16 nouveaux cas de personnes qui sont parties combattre en Syrie et qui auraient éventuellement bénéficié indûment d’allocations. L’information a été confirmée par l’auditorat du travail au quotidien De Tijd. Certaines des personnes suspectées sont déjà dans le viseur des autorités judiciaires depuis 3 ans.
Jasper Jacobs

Dans le cadre du projet Belfi - lancé en 2014 pour identifier les fraudes sociales commises par des personnes parties s’enrôler dans les rangs de l’Etat islamique en Syrie -, la justice bruxelloise s'était déjà attaquée aux personnes parties faire le djihad et qui recevaient malgré tout des allocations, de chômage ou autres, auxquelles elles n'avaient pas droit.

Cette opération a entretemps mené à 94 procès-verbaux concernant des citoyens bruxellois et du Brabant flamand.

La justice anversoise s'est lancée dans une initiative similaire, indique le quotidien De Tijd ce mardi. "Nous avons reçu fin décembre 16 nouveaux dossiers, et les enquêtes se poursuivent", indiquait Pieter Wyckaert, porte-parole de l'auditorat du travail d'Anvers.

Quelques personnes suspectées étaient déjà apparues dans son viseur il y a trois ans.

AP2014

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