Nombre record de demandes de subsides flamands à la location

Jamais encore il n’y avait eu autant de demandes de subventions au logement en Flandre. En 2016, quelque 9.828 dossiers ont ainsi été introduits. C’est près de 2.000 dossiers en plus qu’en 2015, pourtant déjà une année record, indiquent les chiffres demandés par la députée flamande Valerie Taeldeman (CD&V) à la ministre régionale au Logement, Liesbeth Homans (N-VA). Celle-ci attribue l’augmentation du nombre de demandes aux effets de la crise de l’asile.

Les familles qui ne disposent que d’un revenu modeste et qui déménagent d’un logement inadapté, en mauvais état (photo), vers un logement adapté et en bon état, qui est mis en location sur le marché privé ou auprès d’une agence immobilière sociale, peuvent obtenir une intervention dans le loyer ou une subvention à la location. Cette dernière consiste en une prime d’installation unique (prime de déménagement) et un subside mensuel.

Le nombre de demandes de subvention à la location a nettement augmenté ces dernières années. En 2014, il s’agissait de 7.086 demandes, l’année suivante de 7.861 demandes et l’an passé d’un record de 9.828 dossiers.

D’après la ministre flamande au Logement, Liesbeth Homans (photo), "cette augmentation du nombre de demandes est due presque uniquement à la crise de l’asile et l’obtention de la prime fédérale d’installation par des personnes de nationalités qui peuvent être liées à la crise de l’asile".

Le montant total déboursé l’an dernier par les autorités flamandes pour ces subventions est également monté à un record. Quelque 29,1 millions d’euros ont ainsi été alloués en subsides de location, contre 27,4 millions d’euros en 2015 et 27,8 millions en 2014. L’augmentation provient avant tout de la multiplication du nombre de dossiers de subsides à la location en cours.

Sur les 9.828 demandes d’allocations introduites l’an dernier, quelque 3.489 ont (provisoirement) été refusées. La raison la plus courante d’un refus est que le demandeur n’était pas inscrit à temps sur la liste d’attente de la société de logements sociaux dans la commune où le locataire est domicilié.

D’autres raisons de refus sont, par exemple, un cumul avec un autre subside ou une prime à la location, un revenu trop élevé, ou encore le fait que le logement que le locataire quitte n’était ni inadapté, ni insalubre.

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