Seuls 22% des employés flamands bougent suffisamment

Le ministre flamand des Sports, Philippe Muyters (N-VA), lance une nouvelle campagne intitulée "Sport op het werk" pour promouvoir la pratique du sport sur le lieu de travail. En effet, seuls 22% de tous les employés en Flandre font suffisamment de sport par semaine pour rester en bonne santé. Il s’agit, selon Muyters, de mieux accorder la demande des employés avec l’offre proposée par les employeurs. Pour faire davantage de "sur mesure". Soutenu par les organisations patronales, le plan prévoit notamment de conseiller les entreprises.
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Seuls 8% des petites et moyennes entreprises en Flandre offrent à leur personnel la possibilité de faire du sport sur le lieu de travail, alors que 63% des employés flamands font trop peu de sport et plus de la moitié d’entre eux souffrent de surcharge pondérale. Les autorités flamandes veulent donc encourager les employés à faire davantage de sport et lancent la campagne "Du sport au travail".

"Faire du sport n’est pas réservé aux temps libres, mais aussi sur le chemin du travail et du travail au domicile, ainsi que sur le lieu de travail", déclarait le ministre des Sports Philippe Muyters ce mardi dans l’émission Hautekiet (Radio 1) de la VRT. Et les avantages sont légion.

"C’est sain, cela donne davantage envie aux employés de se remettre au travail, et cela permet de connaître ses collègues sous un autre jour", précise Muyters (photo archives).

A l’heure actuelle, moins de 10% des petites et moyennes entreprises offrent à leurs employés la possibilité de faire du sport sur le lieu de travail. L’administration Sport Vlaanderen lance donc un logiciel permettant de mieux adapter l’offre à la demande des employés. Ces derniers doivent d’abord indiquer quel type d’exercice physique ils souhaiteraient pouvoir faire au travail, et l’employeur examine ensuite comment cela peut être transposé dans la réalité.

Sport Vlaanderen accompagne le processus. En collaboration avec le Service flamand à l’emploi VDAB et les organisations patronales VOKA, Unizo et NSZ, le ministre Philippe Muyters espère parvenir à changer les mentalités.

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