Le navetteur flamand reste accroché à sa voiture

Nombre de navetteurs en Flandre passent plus d’une heure par jour dans leur voiture pour se rendre à leur travail, mais restent néanmoins fidèles à ce moyen de transport. Ils ne parviennent que difficilement à passer à un moyen de transport alternatif, à moins qu’ils y soient réellement contraints par les circonstances ou que leur employeur leur propose des solutions alléchantes. C’est ce que révèle une enquête menée auprès d’un millier de Flamands par la première chaîne radio de la VRT (Radio 1).

Trois quarts des citoyens résidant en Flandre se rendent quotidiennement, ou au moins plusieurs fois par semaine, à leur travail au volant de leur voiture. La plupart des navetteurs passent ainsi au moins une heure par jour dans leur véhicule et un tiers des Flamands est confronté quotidiennement à des embouteillages quand ils se rendent sur leur lieu de travail.

Et pourtant, la plupart d’entre eux n’envisagent pas concrètement de se déplacer autrement qu’avec la voiture. "Avec les transports en commun, cela nous prend souvent encore plus longtemps qu’en voiture, et celle-ci offre un confort et une indépendance sans pareille. Ou bien nous avons besoin de la voiture pour nous rendre encore ailleurs après le travail", explique Hajo Beeckman de la rédaction Circulation de la VRT.

Qu’est-ce qui nous ferait sortir de notre voiture ?

Ce n’est que quand nous n’avons pas le choix que nous laissons la voiture au garage. "Cela arrive, par exemple, quand la durée du trajet en voiture devient réellement trop longue ou quand des mesures spécifiques sont prises, comme des places de parking très onéreuses", précise Hajo Beeckman (photo).

Les Flamands se laissent plus facilement convaincre quand leur employeur leur propose un moyen de transport alternatif. "Comme des solutions où l’on peut combiner le vélo, la voiture et le train. Des budgets de mobilité sur mesures proposés par l’entreprise. Un nombre croissant d’employeurs voient les avantages de telles formules. Mais ils sont souvent freinés dans leur enthousiasme par la charge administrative que requièrent ces alternatives".

"D’autre part, quand ils cherchent un nouvel emploi, les Flamands se montrent plus exigeants et examinent comment arriver à leur lieu de travail avec les moyens de transport disponibles. Ils envisagent aussi les possibilités de travailler partiellement à domicile ou à des heures flexibles", indique encore Hajo Beeckman (VRT).

©Joost Joossen

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