Le Brexit inquiète le port de Zeebruges

Un Brexit « dur » aura certainement des répercussions sur l’activité économique du port de Zeebruges. L’organisation patronale flamande VOKA ne veut pas de nouvelles taxes à l’importation.

“45 % des marchandises qui transitent par le port de Zeebruges sont en provenance ou à destination de la Grande-Bretagne. C’est notre principal partenaire commercial », a déclaré Joachim Coens, le PDG du port de Zeebruges, lors de l’émission Terzake (VRT).

En 2016, le trafic de marchandises dans le port de Zeebruges s’élevait à 38 tonnes. Entre 63 et 65 % de ces biens sont des exportations venant de la région : Flandre occidentale, Belgique et le Nord de la France. Le Royaume-Uni est également le cinquième partenaire commercial de la Flandre et les échanges commerciaux entre les deux régions équivalent à 42 milliards d’euros par an.

Dans ce contexte, l’annonce de Theresa May de quitter le marché interne inquiète. "Nous devons surtout éviter que de nouvelles taxes à l’importation soient introduites", a annoncé à Bert Mons, le directeur général de l’organisation patronale flamande, le VOKA, à la télévision local Focus-wtv.

Il appelle aussi à un débat serein et constructif où les intérêts économiques doivent primer. Le VOKA et l’association des entreprises du port de Zeebruges (APZI) avaient déjà rencontré l’équipe en charge de la mise en place du Brexit et des représentants du patronat britannique. Les discussions vont se poursuivre au cours des prochains mois.

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