De Wever : "Ne doutez jamais de notre conviction flamande"

Au lendemain de la démission des députés fédéraux Hendrik Vuye et Veerle Wouters de la N-VA, son président Bart De Wever publie une lettre ouverte dans laquelle il plaide en faveur d’une unité au sein du parti. "La N-VA est et reste un parti nationaliste flamand", souligne De Wever, alors que les deux députés qui avaient été chargés de préparer les étapes futures de l’émancipation flamande ne sont plus satisfaits de la ligne du parti.
Jasper Jacobs

La lettre ouverte du bourgmestre d’Anvers et président de la N-VA porte le titre "Mener à bien le confédéralisme" et tente de convaincre les membres du parti nationaliste flamand que ce parti a conservé tout son caractère d’origine. "Pour ceux qui en auraient jamais douté, le N-VA était, est et restera un parti nationaliste flamand. Depuis notre création, nous tendons vers l’autonomie et nous convainquons, élection après élection, un nombre croissant de Flamands", écrit De Wever.

"Le confédéralisme est la prochaine étape que nous voulons atteindre", tonne le président de la N-VA, appelant à éviter la division interne, qui constituerait "le plus gros cadeau à offrir au PS".

De Wever souhaite placer les francophones dans une position demanderesse dans la perspective d'une future réforme de l'Etat, et ce en employant le pouvoir que les électeurs flamands ont confié à son parti.

"Nous menons une politique qui est bonne pour la Flandre et que les Flamands réclament depuis une décennie déjà. Laurette Onkelinx ne parle pas de 'flamandisation' pour rien. Tôt ou tard, la pression sur le parti socialiste deviendra intenable. Peut-être pas aujourd'hui, ni demain, mais rapidement", poursuit Bart De Wever.

Le moment qui permettra d'atteindre le confédéralisme dépendra des électeurs et de personne d'autre, insiste-t-il, avant d'appeler son parti à rester uni et à continuer à travailler dur pour réaliser ses objectifs. « Faites entendre votre voix. Dites ce que vous pensez. Que cela crépite. Mais ne doutez jamais de notre conviction flamande », conclut Bart De Wever.

Les plus consultés