Nouvelles arrestations pour la fusillade à Dadizele

Quatre suspects au total ont déjà été arrêtés à la suite du meurtre, lundi soir dans le village de Dadizele (Flandre occidentale), d’un jeune Anversois de 20 ans. Après deux hommes de 20 et 23 ans, également Anversois, ce sont deux hommes de 26 et 27 ans, originaires de Dadizele et de Gand (Flandre orientale), qui ont maintenant été appréhendés à la demande du juge d’instruction. L’affaire pourrait être liée à une vente de stupéfiants qui a échoué.

Les deux nouveaux suspects, arrêtés à la demande du juge d’instruction, sont un homme de 26 ans résidant à Dadizele et un homme de 27 ans, originaire de Dadizele mais qui vit à Gand. Ces arrestations ont été confirmées par la section d’Ypres du parquet de Flandre occidentale et par l’avocat de l’homme de 27 ans.

L’homme de 26 ans a été arrêté jeudi pour homicide volontaire, mais il nie être lié à la fusillade de lundi à Dadizele.

Les deux hommes de 20 et 23 ans arrêtés mercredi pour homicide volontaire affirment être des amis de la victime et ne pas avoir tiré. D’après l’avocat du plus jeune des suspects, il y aurait eu "un conflit entre son groupe - dont faisait aussi partie la victime - et un autre groupe. Mon client a dû fuir parce qu’un membre de l’autre groupe a sorti un pistolet. Il n’a pas vu ce qui s’est passé et n’a certainement pas appuyé sur la détente. Par la suite, c’est lui qui a appelé les services de secours et pris contact avec les services juridiques".

"Mon client est tombé des nues"

L’homme de 27 ans résidant à Gand a été arrêté "à la suite des déclarations de deux autres personnes impliquées dans le dossier qui l’ont désigné comme étant l’auteur des coups de feu lundi", expliquait l’avocat du suspect. "Mon client est tombé des nues. Il n’était pas présent à Dadizele au moment des faits et ne connait pas les deux autres personnes".

D’après l’avocat, son client ne s’est plus rendu depuis 10 ans à Dadizele. “Il ne sait absolument pas comment son nom est arrivé dans le dossier. Nous espérons que la confrontation avec les autres nous donnera davantage d’explications".

Les quatre suspects devront comparaître mardi prochain devant la Chambre du conseil. D’après le parquet, certains suspects se contredisent et l’enquête doit être poursuivie. Les circonstances exactes de la fusillade restent peu claires. Le parquet ne peut donc exclure qu’il y ait encore d’autres suspects, qui courent encore.

L’affaire pourrait tourner autour d’une vente de stupéfiants qui a échoué.

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