Une base de données contre les prédicateurs de haine
Depuis l'arrivée de Sharia4Belgium, divers services de renseignement et de police luttent activement contre les prédicateurs de haine, mais l'information est souvent dispersée à plusieurs niveaux et endroits, et donc certaines figures passent à travers les mailles du filet.
Par le biais d'une circulaire commune, les ministres de l'Intérieur (Jan Jambon, N-VA), de la Justice (Koen Geens, CD&V), des Affaires étrangères (Didier Reynders, MR), de la Défense (Steven Vandeput, N-VA) et de l’Asile et de la Migration (Theo Francken, N-VA) ont opté pour une approche coordonnée.
"Il y a un flux d'informations constant sur les prédicateurs de haine entre les communes et les services de police locale, la police fédérale, les parquets, l'OCAM (L'Organe de coordination pour l'analyse de la menace), le SGRS (Service Général du Renseignement et de la Sécurité) et la Sûreté de l'Etat, l'Immigration, les Affaires étrangères, etc.", selon les cinq ministres.
"L'OCAM coordonne la lutte via une base de données centrale des prédicateurs de haine, sur base de ses propres informations et celles d'autres services de renseignement. Aujourd'hui, nous ne savons qu'après coup quand les prédicateurs de haine étrangers viennent exciter les foules dans les foires musulmanes de notre pays. Avec une base de données, nous pourrons intervenir préventivement et refuser un visa", explique Theo Francken.