Le plan "bivouac" du gouvernement flamand, pas assez ambitieux ?

La réaction des organisations de jeunesse au plan bivouac présenté ce dimanche par le gouvernement flamand n’est pas très enthousiaste. "Il pourrait être plus ambitieux. Ce "masterplan est devenu un mini plan" estiment ces organisations.

Les ministres flamands de la Jeunesse, de l’Environnement et de la Mobilité ont effectué une visite ce dimanche dans un camp KSA à Bonheiden (Anvers) afin de présenter leur "plan bivouac".

Les trois ministres Sven Gatz (Open VLD), Joke Schauvliege (CD&V) et Ben Weyts (N-VA) ont rédigé un plan à la demande du secteur de la jeunesse afin de simplifier les règles et les procédures de fonctionnement pour l’organisation des camps. Ce plan devait aussi répondre au manque criant de tentes.

Sven Gatz a reconnu qu’il était impossible cette année d’augmenter de 10% le nombre de tentes. "300.000 euros sont investis par an pour l’achat de 100 nouvelles tentes et nous tenterons de faire encore mieux à l’avenir" a-t-il déclaré à la VRT.

Quant à la ministre de l’Environnement Joke Schauvliege, elle a promis de mettre de nombreux bois à la disposition des mouvements de jeunesse pour leurs jeux de nuit. "Nous avons assoupli la législation sur les feux de camps en plein air. Avant, il était interdit de faire un feu à moins de 100 m d’un bois ou d’un espace naturel à présent ce n’est plus que 25 m" a-t-elle confié à la VRT.

Enfin le ministre de la Mobilité Ben Weyts a proposé des tarifs plus modérés sur les transports en commun de De Lijn pour les mouvements de jeunesse. "Actuellement ce tarif est de 1,20 euros par enfant. Je trouve que c’est très concurrentiel" a-t-il estimé.  "Auprès d’une société privée ce serait beaucoup plus cher. De plus, avec De Lijn vous pouvez réserver un bus pour une demi-journée seulement".

Un goût de trop peu

Pourtant les organisations de jeunesse sont loin d’être enthousiastes. "De nombreuses mesures annoncés sont minimes ou ont un goût de trop peu. Il est dommage que le secteur de la jeunesse n’ait pas été consulté et que l’on n’ait pas écouté les remarques du Conseil flamand de la jeunesse" déclarent les responsables.

Le président de l’organisation de la jeunesse catholique KLJ Isaak Dieleman estime que "ce Masterplan est devenu un mini plan et regrette que les ministres n’aient pas formulé de propositions plus ambitieuses".

 

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