Le chômage temporaire dû aux attentats prolongé de 3 mois

Interrogé par le député Veli Yüksel (CD&V) en commission des Affaires sociales de la Chambre, le ministre fédéral de l’Emploi et de l’Economie, Kris Peeters (CD&V), a prolongé jusqu’au 30 septembre prochain la reconnaissance automatique du chômage temporaire pour force majeure à la suite des attentats du 22 mars dernier, tant pour Bruxelles que pour le Brabant flamand.
Nicolas Lambert

Depuis les attentats dans le hall des départs de l’aéroport de Zaventem et dans la station de métro bruxelloise de Maelbeek le 22 mars dernier, il y a eu 3.944 dossiers relatifs au chômage temporaire pour force majeure qui ont été introduits", a indiqué le ministre de l’Economie mercredi en commission de la Chambre.

Grâce à une prolongation de 3 mois de la reconnaissance automatique du chômage temporaire pour force majeure, Kris Peeters (photo) veut donner un peu d’oxygène supplémentaire aux entreprises de la capitale et du Brabant flamand touchées par les conséquences des attentats.

"La situation des entreprises, principalement dans le secteur de l'Horeca, est en effet encore fortement influencée par les événements. L'Office national de l’Emploi prendra les mesures nécessaires pour communiquer cette décision aux entreprises.

Pour les entreprises installées hors de la Région bruxelloise et du Brabant flamand, la reconnaissance d’un chômage temporaire pour cas de force majeure n’est possible que si la demande est suffisamment motivée.

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