Les travaux de renflouage du Flinterstar ont débuté

Au large de Zeebrugge (Flandre occidentale), les travaux de renflouage du cargo néerlandais Flinterstar - échoué le 6 octobre dernier après une collision avec le méthanier Al-Oraiq en Mer du Nord - ont débuté ce lundi. C’est ce qu’a indiqué le Secrétaire d’Etat Philippe De Backer (Open VLD), en charge de la Mer du Nord. L’opération devrait être terminée d’ici la fin de l’année.

L'association commerciale temporaire dénommée Flinterstar - composée des sociétés Herbosch-Kiere, Jan De Nul, Dredging International et Scaldis Salvage & Marine Contractors, a entamé effectivement sur ordre de l'armateur Flinter le renflouage du cargo échoué sur un banc de sable au large de Zeebrugge depuis octobre dernier. Les opérations de renflouage ont été précédées ces dernières semaines de travaux préparatoires.

Le secrétaire d'Etat Philippe De Backer s'est dit heureux que les travaux aient commencé. "Le cargo se trouve à proximité d'une des routes maritimes les plus fréquentées d'Europe (...). Un renflouage rapide de l'épave est dans l'intérêt du trafic maritime", explique De Backer. "En tant qu'autorité, nous avons toujours demandé que l'épave soit renflouée pour la fin du mois d'octobre de cette année, soit avant l'hiver. Vu le début rapide des travaux, je suis persuadé que le délai sera respecté. C'est également une bonne nouvelle pour notre économie. Une limitation de la vitesse a été mise en place aux alentours de la zone et une interdiction de naviguer tant pour la pêche que pour les activités de plaisance est d'application à proximité même de l'épave. Cela ne sera bientôt plus nécessaire."

Près de six mois après l'accident, les responsabilités n'ont toujours pas été établies clairement dans la collision du 6 octobre entre le Flinterstar, un cargo de 130 mètres, et le méthanier Al-Oraiq. L'enquête est toujours en cours. "Nous espérons avoir une réponse rapide. Les sommes engagées pourront ainsi être récupérées auprès des responsables", poursuit Philippe De Backer.

La Belgique avait en effet dû prendre en charge les coûts lorsque l'armateur avait fait abandon du navire. L'ancien secrétaire d'Etat Bart Tommelein avait alors porté l'affaire en justice et celle-ci avait donné tort à l'armateur.

La collision n'avait fait aucun blessé et les dégâts à l'environnement sont restés limités. "Grâce à l'implication des différentes autorités, nous avons échappé à une catastrophe après l'accident. Nous devons préparer notre flotte. C'est pourquoi, j'organiserai prochainement un exercice catastrophe d'envergure avec notre marine. Nous serons ainsi prêts s'il se passe quelque chose", conclut Philippe De Backer.

Ricardo Smit

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