Le gouvernement interroge Opel sur les émissions de la Zafira
Une étude réalisée par des ingénieurs de l’école supérieure Thomas More, à la demande de la VRT, a révélé que quelques voitures du modèle Zafira Tourer 1.6 diesel, construites en 2014 par Opel, présentaient des émissions élevées d’oxydes d’azote avant le passage chez un concessionnaire et nettement moins après le passage au garage. Les experts soupçonnent les différents concessionnaires d’avoir remplacé discrètement un logiciel suspect et polluant - donnant une puissance accrue au moteur -, pour ramener les émissions à des normes européennes et éviter un scandale.
Le vice-Premier et ministre de l’Economie, Kris Peeters (photo), a réclamé à Opel davantage de clarté sur le dossier. Des hauts fonctionnaires du constructeur automobile allemand se sont rendus ce jeudi au cabinet du ministre. Des ingénieurs de l’école supérieure Thomas More et des inspecteurs des Affaires Economiques assistaient également à cette réunion, dont le contenu n’a pas été révélé.
Les inspecteurs ont entretemps analysé une série de garages Opel. Kris Peeters veut avant tout s’assurer que les clients d’Opel ont reçu toutes les informations concernant les adaptations des logiciels du moteur de leur véhicule.
Le problème ne serait pas que les Zafiras concernées émettent moins d’oxydes d’azote après l’adaptation de leur moteur, mais que ces adaptations aient été réalisées sans que les propriétaires n’en soient prévenus. Et cela alors que leur voiture perdait de sa puissance.