Les centres de vacances ne peuvent pas accueillir les réfugiés pour une longue durée

Les centres de vacances et d'accueil de la jeunesse qui accueilleront des réfugiés pour une durée supérieure à trois mois risquent de perdre leur agrément et donc aussi les subsides. Toerisme Vlaanderen, l'office du tourisme flamand qui dépend du ministre flamand Ben Weyts (N-VA) a envoyé une lettre au secteur. Le ministre déclare qu’il ne veut pas punir les demamndeurs d’asile et va tenter de trouver une solution pratique.

Alors que le secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration Theo Francken (N-VA) cherche des lieux où accueillir les réfugiés depuis des mois, l'office du tourisme flamand voit d'un mauvais œil que les centres de vacances puissent servir de centres d'accueil de longue durée.

Dans une lettre adressée au secteur, Toerisme Vlanderen souligne que ces établissements risquent de perdre leur agrément de centres de vacances s'ils accueillent des réfugiés pour une durée dépassant trois mois.

Le cas échéant, ils doivent également rembourser les subsides reçus pour les travaux de rénovation durant la période d'accueil des réfugiés.

L'office du tourisme insiste par ailleurs sur le fait que ces centres de loisirs doivent rester des lieux touristiques et ce, "certainement durant les périodes de vacances". Il préconise également que les touristes et les réfugiés disposent d'espaces distincts.

Selon le porte-parole de Ben Weyts (N-VA), le ministre flamand compétent pour les centres de vacances, cette lettre ne fait ni plus ni moins que rappeler le cadre légal.

"Les subsides octroyés par Toerisme Vlaanderen sont destinés à soutenir des activités touristiques", précise-t-il.

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