Belgique et Allemagne vers des contrôles croisés des centrales
"Je suis rassurée pour l'instant. Nous allons voir", a commenté la ministre allemande de l'Environnement, de la Protection de la Nature, des Travaux publics et de la Sécurité nucléaire Barbara Hendricks, à l'issue d'une rencontre de trois quarts d'heure avec le ministre belge de l'Intérieur Jan Jambon et la ministre de l'Energie Marie-Christine Marghem.
La réunion portait sur la remise en activité des deux réacteurs Doel 3 et Tihange 2. La Belgique, qui a récemment prolongé de dix ans la durée de vie de plusieurs réacteurs ayant atteint la limite d'âge de 40 ans, cherche à apaiser les craintes de ses voisins - Pays-Bas, Luxembourg et Allemagne - en recevant des membres de leurs gouvernements.
Bruxelles et Berlin ont décidé de mettre sur pied un groupe de travail pour un échange régulier de données sur leurs centrales. Un accord de coopération est également en gestation, pour compléter une batterie d'autres accords signés par l'Allemagne avec ses pays limitrophes.
Quant aux inspections croisées décidées ce lundi, elles sont similaires à celles convenues il y a deux semaines avec les Pays-Bas, ainsi qu'à celles déjà effectuées depuis plus longtemps avec la France.