La grève du rail de ce 22 avril sans doute plus sérieuse que prévu

Les instances syndicales de la CSC-Transcom, qui se sont réunies ce mercredi pour discuter de leur participation à la grève du secteur public prévue le 22 avril, ont décidé de couvrir "tout cheminot qui souhaitera participer à l'action", annonce le syndicat dans un communiqué.

"Le service public dans son ensemble est attaqué de plein fouet par le gouvernement. Des dossiers comme la remise en question des pensions, les modifications des interruptions de carrière, le remplacement d'une personne pour quatre départs à la pension, les réductions des budgets de fonctionnement, oeuvrent à mettre en péril l'avenir du secteur public pourtant capital pour les services rendus aux citoyens d'un pays", explique la CSC-Transcom, qui exige "une réelle concertation".

Selon le syndicat, les chemins de fer belges "n'échappent évidemment pas à ces mesures néfastes et connaissent, de surcroît, des attaques spécifiques qui plongent les cheminots dans une réelle inquiétude quant à l'avenir du rail".

Le syndicat socialiste CGSP avait annoncé mi-mars l'organisation d'une grève générale le mercredi 22 avril prochain dans tous les services publics du pays. Il dénonce notamment les économies menées dans les services publics avec, pour conséquences, une hausse de la charge de travail et un manque d'investissements. Il déplore aussi les attaques contre les statuts et pensions des fonctionnaires.

Thierry Bodson, le secrétaire général de l'interrégionale wallonne de la FGTB, avait appelé à rejoindre la CGSP sur les piquets lors de la grève générale du service public le 1er avril dernier, lors d'une manifestation à Namur contre les mesures du gouvernement fédéral.

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