Une plainte pour racisme contre Bart De Wever
Pour Maître Lahlali, les éléments sont réunis pour déposer plainte contre le leader N-VA au sens de la loi contre le racisme, mais aussi en fonction de textes internationaux, comme la Convention européenne des Droits de l'Homme.
L'avocat pointe la répétition d'amalgames. Selon lui, le leader N-VA aurait établi un lien de causalité entre l'origine marocaine et même berbère des individus et la tentation de l'extrémisme. Le même lien aurait été développé par Bart De Wever entre origine et criminalité, à travers les chiffres des prisons.
Enfin, l'avocat souligne une forme de ségrégation entre immigrés asiatiques et immigrés maghrébins, donc entre deux types d'immigrés, les "bons" et les "mauvais".
Bart De Wever bénéficie d'une immunité parlementaire. Les plaignants ne peuvent donc pas se constituer partie civile et déposer plainte directement auprès du juge d'instruction. A ce stade, ils interpellent le parquet du procureur du Roi d'Anvers qui devra, lui, décider s'il ouvre une enquête et une procédure pénale.