Greg Van Avermaet suspecté de dopage
Le parquet de la fédération belge de cyclisme suspecte Greg Van Averaet d'avoir reçu des injections interdites du "docteur ozone" Chris Mertens, rapportent samedi Het Nieuwsblad et De Standaard. La procédure suspectée consiste à injecter de l'ozone dans le sang pour augmenter la résistance à l'effort.
Il n'est donc pas question d'usage important de produits dopants, comme de l'EPO ou des anabolisants, mais bien d’un produit de récupération. Les faits reprochés datent de 2011.
L’équipe BMC a confirmé que Van Avermaet avait bel et bien consulté ce médecin mais, "d'après une enquête interne, et à l'heure actuelle, nous n'avons aucune raison de croire que les règles antidopage aient été violées".
La formation a signifié que son coureur bénéficiait de la présomption d'innocence et a donc décidé de ne pas le suspendre pour le Circuit Het Nieuwsblad qui débute ce samedi.
Greg Van Avermaet estime n’avoir rien à se reprocher
Avec son compatriote Philippe Gilbert, Greg Van Avermaet est l'un des leaders de l'équipe BMC pour les classiques printanières. Il est l'un des favoris du circuit Het Nieuwsblad dont il avait pris la deuxième place l'année dernière.
Avant le départ de la course ce samedi, le coureur belge s'est fermement défendu d'avoir enfreint les règles antidopage. "Je n'avais bien sûr jamais imaginé que je me retrouverais dans une telle situation. Je me suis déjà senti mieux, mais c'est ainsi. Je dois vivre avec ces circonstances", a-t-il commenté.
"J'ai été averti jeudi de ma convocation et c'est aujourd'hui que la nouvelle est sortie dans les médias. J'ai en effet été patient du docteur Mertens et je dois maintenant m'en expliquer devant la fédération. Je n'ai rien à me reprocher et je donnerai mes explications en conséquence. J'espère que cette affaire sera rapidement réglée. Je suis de toute façon confiant. Je ne suis en rien coupable, je suis un coureur sain et n'ai rien à me reprocher", a répété avec force Van Avermaet.
Notons qu’en cas de dopage avéré, le coureur risquerait jusqu'à deux ans de suspension.