Paiements électroniques très sollicités samedi

Le week-end qui précède Noël voit cette année encore une grande affluence dans les magasins. Plus de 4,7 millions de transactions électroniques ont ainsi été enregistrées ce 20 décembre. Le record de l’an dernier n’a cependant pas été battu. Comme l’an dernier, une interruption des services gérés par l’entreprise Worldline a été déplorée, mais de moins longue durée qu’à la veille de Noël 2013.

Plus de 4,7 millions de transactions électroniques de paiement ont été recensées samedi, jour stratégique d'achats avant Noël, avec des pics de 9.800 transactions par minute dans l'après-midi. C’est ce qu’a annoncé ce dimanche Bram Boriau, porte-parole de Worldline, le gestionnaire du réseau de paiement électronique.

Le record de l'an dernier, qui s'établissait à près de 5,5 millions de paiements électroniques, n'a donc pas été dépassé. Si la plupart des magasins seront également ouverts ce dimanche, Worldline ne s'attend néanmoins pas non plus à un record d’opérations électroniques durant cette journée.

Une panne comme en 2013

Le réseau de paiement électronique a subi samedi, en milieu de journée, des perturbations importantes liées à une nouvelle panne. La cause n'en est toujours pas connue ce dimanche matin, et est activement recherchée par l'entreprise.

Pour dédommager les commerçants de la panne importante qui s’était produite l’an dernier le samedi 23 décembre, juste avant Noël, Worldline leur offrait gratuitement les transactions Bancontact ce 20 décembre.

L'Union des Classes Moyennes, qui a dénoncé la nouvelle panne de ce samedi, annonce qu'elle contactera l'entreprise Worldline pour obtenir des explications et des compensations. "Bancontact est devenu un outil vital pour de nombreux commerçants. Le coût est à leur charge. Ils ont droit à un service continu. Si un problème technique est toujours possible, une panne aussi générale n'est pas acceptable", insiste l'UCM. "Les deux pannes qui viennent de se produire en moins d'un an, à quelques jours de Noël, ne peuvent pas être attribuées à la fatalité. Les dommages directs et indirects causés aux commerçants sont trop importants."

Les plus consultés