Mouscron-Péruwelz aux mains du sultan d’Oman

Le Royal Mouscron-Péruwelz (RMP), qui évolue en première division de football belge, est un satellite du Lille Olympique Sporting Club (LOSC), également en première division française. Ce dernier détient en effet 51% des parts du RMP, mais souhaitait s’en débarrasser depuis que le président du club d’Ostende, Marc Coucke, a acheté des actions (5%) du LOSC. Afin d’éviter un éventuel conflit d’intérêts, d’autant plus que Coucke serait candidat à la présidence du club français.

Le sultanat d’Oman - un pays situé au sud de la péninsule d’Arabie - serait candidat au rachat des actions détenues actuellement par le Lille OSC. "Tout sera réglé autour du 22 décembre ", déclarait ce mercredi le président du Royal Mouscron-Péruwelz, Edward Van Daele, à la presse. "Peut-être un peu plus tard, parce que c’est un dossier complexe. L’Etat d’Oman sera majoritaire, mais nous restons propriétaires du stade, de notre centre de formation et des installations de logement".

Pourquoi le sultanat d’Oman est-il intéressé dans le club de Mouscron-Péruwelz ? "Les bons résultats de la Belgique à la Coupe du monde de football y jouent certainement un rôle. Des éléments de qualité évoluent à la Jupiter Pro League et notre club n’est pas trop cher", expliquait-on. Le sultan d’Oman aurait avancé environ 3 millions d’euros

L’argent du rachat devrait être investi en premier lieu dans le centre de formation du club. "Pour l’instant, il y a 500 jeunes joueurs qui y sont actifs. Le but est de pouvoir, dans deux, trois ou quatre ans, faire passer les talents vers le groupe A", conclut Van Daele.