Doel 4 pourrait déjà redémarrer le 21 décembre

L’entreprise énergétique Electrabel a annoncé que le réacteur 4 de la centrale nucléaire de Doel, en Flandre orientale, pourrait vraisemblablement être remis en service 10 jours plus tôt que prévu. Soit dimanche prochain, au lieu du 31 décembre. Les travaux de remise en état, consécutifs à un probable acte de sabotage, avancent bien.

Ce réacteur avait été mis à l'arrêt le 5 août dernier à la suite d'une importante perte d'huile, consécutive à un probable acte de sabotage, dans la partie non nucléaire de la centrale. Cet incident avait endommagé la turbine à vapeur, dont de nombreux éléments ont dû être remplacés.

Selon le fournisseur d'énergie Electrabel, les travaux de réparation de la turbine à vapeur de Doel 4 sont presque terminés. "Tout au long du processus de réparation, les parties impliquées ont mis tout en œuvre pour respecter le planning. Depuis le retour des différents éléments de la turbine à vapeur en provenance d'Allemagne, les équipes opérationnelles ont travaillé nuit et jour, sept jours sur sept afin de permettre le réassemblage. L'axe est à présent en phase finale de réalignement. C'est une opération cruciale pour le bon fonctionnement de la turbine", explique Electrabel ce lundi dans un communiqué.

Etant donné l'état d'avancement, Electrabel estime donc que le redémarrage du réacteur nucléaire pourra avoir lieu plus tôt que prévu. Récemment, il avait été annoncé pour le 31 décembre. D’autre part, des mesures de sécurité supplémentaires seront mises en œuvre pour permettre le redémarrage, en concertation et sous le contrôle de l'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN).

Electrabel avait annoncé début décembre que ces travaux de réparation lui coûteraient 30 millions d'euros.

Doel 3 et Tihange 2

Concernant les réacteurs nucléaires de Doel 3 et Tihange 2 (photo), à l'arrêt depuis plusieurs mois après que des microfissures aient été découvertes dans leur cuve, Electrabel indique que la date de fin d'indisponibilité, fixée au 1er avril 2015, n'est pas modifiée.

"Le processus d'échange et d'analyse entre Electrabel et l'Agence fédérale de contrôle nucléaire se poursuit", annonce encore l'entreprise, tout en rappelant que l'AFCN statuera sur l'autorisation de redémarrage une fois le dossier de justification remis.

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