Art afghan en vente illégale en Belgique
L’équipe de reporters du programme TV d’investigation “Panorama” de la VRT a découvert chez des antiquaires à Bruxelles et Knokke des objets d’art provenant de l’Afghanistan. Nombre de ces antiquités ont été volées et introduites de façon frauduleuse en Belgique. La police et les services de douane sont au courant des faits. Ils ne reçoivent cependant pas suffisamment de personnel ni de moyens pour combattre ce trafic.
“La contrebande d’antiquités de l’Afghanistan vers la Belgique est comparable au trafic de diamants venant de pays d’Afrique pour financer des guerres civiles », explique le journaliste Peter Brems, auteur du reportage qui sera diffusé ce dimanche, à 20h10, dans l’émission « Panorama » sur la seconde chaîne TV de la VRT (Canvas). « La vente d’antiquités et le trafic d’héroïne sont deux sources importantes de revenu pour les talibans ».
Pour le reportage de « Panorama » - qui a reçu le titre de « Bloedantiek » (littéralement ‘Les antiquités du sang’) -, Peter Brems s’est rendu incognito chez des antiquaires belges. Il est ainsi apparu que de nombreux antiquaires savent très bien que les objets d’art afghans qu’ils proposent ont été introduits en Belgique de façon illégale. Certains clients sont également au courant.
La Chambre royale des antiquaires de Belgique confirme l’existence d’un code de déontologie pour les antiquaires, mais affirme que celui-ci ne peut être imposé aux commerçants. « Il est absolument impossible de contrôler nos 120 membres dans les différents domaines », déclare Patrick Derom, le président de cette Chambre royale.
Pour le reportage de « Panorama » - qui a reçu le titre de « Bloedantiek » (littéralement ‘Les antiquités du sang’) -, Peter Brems s’est rendu incognito chez des antiquaires belges. Il est ainsi apparu que de nombreux antiquaires savent très bien que les objets d’art afghans qu’ils proposent ont été introduits en Belgique de façon illégale. Certains clients sont également au courant.
La Chambre royale des antiquaires de Belgique confirme l’existence d’un code de déontologie pour les antiquaires, mais affirme que celui-ci ne peut être imposé aux commerçants. « Il est absolument impossible de contrôler nos 120 membres dans les différents domaines », déclare Patrick Derom, le président de cette Chambre royale.
« Mais si nous avons des preuves de commerce illégal, la Chambre doit effectivement intervenir ».
Pendant le mois de reportage effectué par l’équipe de « Panorama » en Afghanistan, le journaliste Peter Brems a assez facilement pu s’entretenir avec des contrebandiers d’œuvres d’art. Ces derniers l’ont même laissé filmer leur travail de déterrement d’antiquités sur des sites archéologiques.
En Belgique, la police est au courant du trafic illégal d’antiquités afghanes. « La législation belge n’impose cependant pas de certificat d’authenticité pour les antiquités », explique Axel Poels de la Cellule « Art et Antiquités » de la police fédérale.
Les témoins filmés dans le reportage de « Panorama » seront-ils poursuivis ? « Nous lancerons peut-être une enquête la semaine prochaine, mais nous devons d’abord voir si des faits punissables ont été perpétrés », répond Poels.
Pendant le mois de reportage effectué par l’équipe de « Panorama » en Afghanistan, le journaliste Peter Brems a assez facilement pu s’entretenir avec des contrebandiers d’œuvres d’art. Ces derniers l’ont même laissé filmer leur travail de déterrement d’antiquités sur des sites archéologiques.
En Belgique, la police est au courant du trafic illégal d’antiquités afghanes. « La législation belge n’impose cependant pas de certificat d’authenticité pour les antiquités », explique Axel Poels de la Cellule « Art et Antiquités » de la police fédérale.
Les témoins filmés dans le reportage de « Panorama » seront-ils poursuivis ? « Nous lancerons peut-être une enquête la semaine prochaine, mais nous devons d’abord voir si des faits punissables ont été perpétrés », répond Poels.
