Six sopranos belges au concours Reine Elisabeth de chant

Parmi les 312 jeunes chanteurs du monde entier qui se sont inscrits à l’édition 2018 de chant du Concours musical international Reine Elisabeth de Belgique - qui aura lieu du 1er au 12 mai à Bruxelles -, 64 ont été retenus, indique le Concours ce mardi. Dont six sopranos belges. L’une d’entre elles étudie actuellement à la Chapelle musicale Reine Elisabeth, comme quatre autres candidats français et une Allemande également admis à la première épreuve.

Parmi les 64 jeunes chanteurs retenus pour la première épreuve du prestigieux Concours - qui se déroulera les 1er et 2 mai à Flagey -, il y a 43 femmes et 21 hommes. Ils représentent 22 nationalités.

Les Coréens, avec 13 candidats, seront les plus nombreux. Et la voix de soprano est la plus représentée parmi les jeunes candidats.

D’ailleurs, les six Belges retenues sont toutes des sopranos ! Trois d’entre elles possèdent une double nationalité. Marianne Croux est en effet aussi Française, tout comme Déborah Salazar, et Julie Gebhart est également Allemande. Cécile Lastchenko effectue actuellement une formation supérieure à la Chapelle musicale Reine Elisabeth, à Waterloo. Les deux autres sopranos belges sélectionnées sont Emma Posman et Charlotte Wajnberg.

La première épreuve ainsi que la demi-finale du Concours de chant se composeront d'un récital avec accompagnement au piano. Lors de leur prestation en finale, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, les candidats seront accompagnés par l'Orchestre Symphonique de la Monnaie, dirigé par Alain Altinoglu (photo). Ce dernier est directeur musical de la maison d’opéra bruxelloise depuis 2016.

La durée du concours de chant écourtée

Si les Coréens sont les plus nombreux, la France, l'Allemagne et les Etats-Unis seront également bien représentés en première épreuve, à côté de l'Argentine, l'Australie, la Biélorussie, le Canada, la Chine, le Congo - avec le contre-ténor Serge Kakudji (photo), déjà connu en Belgique -, Cuba, la Finlande, Israël, le Japon, la Pologne, la Roumanie, la Russie, l'Espagne, l'Afrique du Sud, le Royaume-Uni et l'Ukraine.

Par rapport à la précédente édition dédiée au chant (2014), le concours a été quelque peu écourté. "Notre concours était beaucoup plus long que la majorité des autres concours de chant (...). Les chanteurs sont tributaires du calendrier des productions des maisons d'opéra ou d'opéra studios, et de ce fait se libérer pour de longues périodes est compliqué pour eux", lit-on sur le site web de l'événement.

Créé en 1937 par la Reine Elisabeth et le violoniste liégeois Eugène Ysaÿe (photo ci-dessous) - à l’origine pour le violon -, le Concours Reine Elisabeth s’est ensuite ouvert au piano en 1938, au chant en 1988 et l’an dernier au violoncelle. Ces quatre disciplines sont à l’honneur chaque année, à tour de rôle. En 2015, la part belle était ainsi donnée au violon, suivi en 2016 par le piano et, pour la première fois, en 2017 par le violoncelle.

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