ING veut fermer 40 de 773 agences belges

Le projet de fermeture d’une quarantaine d’agences, principalement en Wallonie et à Bruxelles, a été présenté aux syndicats par le groupe bancaire néerlandais, ce jeudi lors d’un conseil d’entreprise. ING projette de supprimer 2.000 emplois au niveau mondial. En Belgique, la reprise de la banque BBL et la fusion de la Banque Bruxelles et la Banque Lambert ont engendré un nombre trop important d’agences. Un nombre croissant de clients effectuent en outre leurs opérations bancaires via l’internet.

Le nombre exact de pertes d’emplois en Belgique, à la suite de la fermeture envisagée de 40 des 773 agences du groupe bancaire néerlandais ING, n’était pas encore connu ce jeudi. Au cours d’un conseil d’entreprise servant à informer les syndicats, il aurait même été évoqué la possibilité qu’aucun emploi ne soit sacrifié, si les employés pouvaient être transférés vers d’autres agences.

Le personnel des guichets pourrait, par exemple, recevoir une formation pour fonctionner ensuite comme conseillers en assurances.

L’opération de fermeture d’une quarantaine d’agences serait indépendante de la suppression annuelle de plusieurs centaines d’emplois, qui avait été annoncée il y a quelques années déjà. Dans ce cas, les emplois disparaissent à la suite de départs naturels (pension ou licenciement).

D’ici la fin du mois de mars 2013, ING annoncera le nombre exact d’emplois qui seront voués à disparaître dans les 40 agences belges qui sont appelées à la fermeture. Ces dernières seraient surtout des implantations situées à proximité d'une autre agence et seraient dès lors moins fréquentées.

En outre, ING constate un changement de comportement des clients, qui ont tendance à se rendre moins souvent dans les agences et à utiliser davantage les services en ligne offerts par la banque.

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