Des entreprises chinoises s’intéressent à la Belgique

Un groupe d’une centaine d’entreprises songe à s’établir à court terme dans notre pays, qui deviendrait le tremplin pour leur entrée sur le marché européen. Le vice-Premier ministre Vincent Van Quickenborne a eu des contacts à ce sujet en marge du Forum économique mondial à Davos.

A Davos, en Suisse, le vice-Premier ministre et ministre des Pensions, Vincent Van Quickenborne (Open VLD), a rencontré samedi Feng Jun, le président d’une entreprise chinoise du secteur des hautes technologies. Ce dernier est le patron et fondateur d’Aigo, l’un des principaux fabricants chinois de biens de consommation électroniques (Aigo Digital Technology), et dirige également Aigo Entreprise Alliance qui rassemble une centaine d’entreprises chinoises.

Des contacts avaient déjà été pris lors de la dernière mission économique belge en Chine, en octobre dernier, avant d’être poursuivis lors de la venue en Europe, et notamment en Belgique, d’une délégation chinoise. C’était en décembre 2011. Aigo Entreprise Alliance comprendrait notamment le producteur d’appareils de conditionnement d’air Gree et le fabricant de boissons Huiyan Juice Group (photo principale).

Selon le président de l’Aigo Entreprise Alliance, la centaine d’entreprises chinoises seraient prêtes à s’établir à court terme en Belgique, comme base pour se lancer ensuite sur le marché européen. Les sociétés devraient prendre leur décision le 17 février sur leur lieu d’implantation en Europe.

Le ministre Van Quickenborne (photo) qualifie ce contrat d’important. « Cela signifierait qu’un porte-folio d’investissement très important s’installe en Belgique. Ce dernier devrait aussi générer beaucoup d’emplois ». Vincent Van Quickenborne précise que dans un premier temps la création d’emplois restera limitée, « car chaque entreprise devra faire une prospection ». Mais à terme, « plusieurs centaines d’emplois » pourraient être créés, estime le ministre.

Van Quickenborne affirme qu’il y a de bonnes chances pour que la Belgique obtienne le contrat avec le groupe d’entreprises chinoises. « L’entretien que j’ai eu était bon. Ces dernières années, nous avons beaucoup investi dans nos relations avec Feng Jun, et je pense qu’il y a de bonnes chances que notre pays obtienne effectivement ce contrat ».

Le ministre-président flamand Kris Peeters (CD&V, photo) s’est déjà déclaré ravi de cette nouvelle. Il précise que depuis deux ans des contacts discrets ont été entretenus avec les investisseurs chinois. Peeters a lui-même déjà rencontré Feng Jun.

Le ministre-président voit trois implantations possibles en Flandre pour les entreprises chinoises : à Anvers, en Flandre occidentale et en Flandre orientale.

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