L’accompagnement psychologique en prison totalement insuffisant
Dans les prisons flamandes et bruxelloises, il n’ y a que 19 personnes travaillant pour le Centre de santé mentale. Or, il y a dans ces prisons 6.216 détenus, dont au moins la moitié, aurait besoin d’un accompagnement psychologiques. "Si vous faites le calcul, vous n'obtenez même pas un seul contact par mois avec un psychologue", ajoute Yasmine Kherbache.
Selon Yasmine Kherbache, ces chiffres sont très inquiétants. "Nous savons que de nombreux détenus sont emprisonnés pour trafic de drogue ou cambriolage mais en ressortent extrémistes. Il y a trois ans, nous avons présenté un plan avec d’autres partis pour nous attaquer au problème des prisons en tant que terreau du djihadisme. Ensuite on nous avait affirmé que toute personne radicalisée devait être suivie de très près. Les chiffres montrent aujourd'hui qu'il n' y en est rien. Seuls deux conseillers travaillent sur la déradicalisation et il n’y a que 19 conseillers psychologiques pour plus de 6 200 détenus. C'est une goutte d’eau sur une plaque chauffante", ajoute la parlementaire socialiste.