Bruxelles veut lutter contre les vélos partagés abandonnés

Les plateformes qui proposent des vélos en libre-service et sans points de stationnement fixes dans la capitale seront bientôt responsables de la sécurité et de la dispersion de leurs bicyclettes dans la ville. Elles devront aussi gérer elles-mêmes les nuisances provoquées par leurs deux roues, indique le gouvernement régional.

Fin septembre, plusieurs vélos partagés pouvant être abandonnés n'importe où dans la ville après emploi ont subitement fait leur apparition dans les rues de la capitale, à l'initiative de la plateforme oBike. Depuis lors, ceux de GoBee.bike les ont rejoints, et il y a désormais environ 700 bicyclettes en libre-service disponibles de la sorte.

Une troisième société est en outre en phase de test. Le système - qui est différent des Villo! (photo), où il faut laisser le vélo dans des stations spécifiques - provoque beaucoup de frustrations. Le ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet (SP.A) n'était d'ailleurs même pas au courant de leur arrivée.

Le gouvernement régional vient dès lors d'adopter un cadre réglementaire pour ces services de vélos partagés - une première en Europe -, qui entrera en vigueur au premier semestre 2018. Il entend de la sorte prévenir les nuisances et la pollution de l'espace public.

Chaque bicyclette devra respecter des règles techniques en matière de sécurité et de confort, comme disposer d'un bon éclairage et d'un garde-boue et il sera interdit d'abandonner son vélo dans certaines zones de la capitale telles que la Grand-Place. Un seuil de concentration maximale de deux roues sera également fixé dans certains endroits de la ville, comme à proximité des gares, par exemple.

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