Un incendie détruit l’usine bruxelloise de gaufres Milcamps
La police a été avisée de l'incendie vers 12h52 et a dépêché toutes ses patrouilles disponibles sur les lieux, où un périmètre de sécurité a été établi. "Un important dégagement de fumée est visible et nous avons demandé à la population de fermer les portes et fenêtres de ses habitations, et de rester à l'intérieur", indiquait la zone de police Midi (Anderlecht, Forest, Saint-Gilles) en début d'après-midi.
En raison des fumées toxiques issues de l'incendie, le bourgmestre de Forest, Marc-Jean Ghyssels, appelait aussi les habitants de la commune, ainsi que ceux de Saint-Gilles et Drogenbos à se calfeutrer chez eux. Il priait également les automobilistes passant aux alentours à couper leur ventilation.
Vers 14h30 environ, le bourgmestre enclenchait le plan catastrophe communal. La phase provinciale était également lancée en raison du dégagement de fumée. Une école d'environ 200 enfants et des entreprises avoisinantes étaient évacuées. "Toutes les forces de l'ordre sont sur place avec les pompiers et le site est sécurisé", rassurait le bourgmestre.
Vers 15h20, l'incendie était sous contrôle. Le trafic ferroviaire à la sortie de Bruxelles-Midi, complètement interrompu pendant une vingtaine de minutes, pouvait reprendre, indiquait le gestionnaire du réseau, Infrabel.Le trafic de certains bus et trams avait été suspendu ou partiellement dévié, avant l'heure de pointe.
Les mesures de confinement progressivement levées
L'incendie à l'usine Milcamps était bien éteint en début de soirée, mais les pompiers continuaient à arroser les décombres pour éviter une reprise de feu, indiquait le bourgmestre de Forest Marc-Jean Ghyssels. Aucune victime n'est à déplorer.
Les mesures de confinement étaient pratiquement toutes levées, à l'exception d'une zone très limitée aux abords de l'incendie. Les personnes évacuées pouvaient reprendre leurs activités normalement. Les phases communale et provinciale du plan catastrophe sont levées.
Le trafic ferroviaire à Bruxelles-Midi n'a été interrompu que pendant une courte période, mais des retards se sont prolongés jusqu'à l'heure de pointe du soir.
Les bâtiments voisins de l'usine complètement détruite n'ont pas été touchés par le feu. Marc-Jean Ghyssels avance que l'origine du feu est vraisemblablement accidentelle. La fumée noire épaisse est attribuée à la combustion de la toiture en roofing. Des mesures ont été effectuées pour évaluer la toxicité des fumées.
Elles se sont révélées négatives, à l'exception d'une seule d'entre elles, relative à la combustion du revêtement de fils électriques. Une zone a alors été évacuée pendant 15 minutes dans un rayon de 100 mètres autour de l'incendie. "Il y a eu une très bonne coordination entre les secours de Bruxelles et ceux de la Région flamande, ainsi qu'entre les zones de police Midi et les polices d'Uccle et Drogenbos", a salué le bourgmestre de Forest.
Des mesures de chômage technique seront mises en place dès vendredi pour les salariés de l'usine ravagée, fondée en 1932. Une cellule d'accompagnement sera également à la disposition des employés.