"Nous ne voulons pas de Calais à Bruxelles"

La police va mener des contrôles supplémentaires dans le parc Maximilien près de la gare du Nord à Bruxelles afin de déloger les centaines de migrants qui s’y trouvent. L’information est donnée par le quotidien De Morgen. Lors d’une opération de contrôle menée ce mercredi matin 50 personnes ont été arrêtées.

Le nombre de migrants qui logent aux alentours de la gare du Nord de Bruxelles et le parc Maximilien tout proche reste élevé. Le ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) a annoncé une intensification des contrôles. "Nous voulons éviter la création d’un camp de tentes comme à Calais. La police locale et la police fédérale effectueront des contrôles plus fréquents à différents moments de la journée.

Actuellement les policiers effectuent déjà des opérations de contrôles quotidiens mais en général lorsqu’ils arrivent les migrants se sont déjà enfuis. Nous allons aussi tenter de mettre la main sur les trafiquants d’êtres humains".

En route vers la Grande-Bretagne

La majorité des hommes et des femmes qui ont planté leur tente dans le parc Maximilien veulent en réalité immigrer en Grande-Bretagne. C’est la raison pour laquelle ils refusent de demander l’asile en Belgique, sinon ils seraient obligés de rester dans notre pays.

Des dizaines de migrants campent également dans la gare de Bruxelles-Nord en espérant trouver un moyen de traverser la Manche.

Le bourgmestre de Schaerbeek Bernard Clerfayt (Défi) redoute que la situation dégénère en hiver. Il estime qu’une commune n’est pas capable de gérer un tel phénomène et a demandé au gouvernement fédéral d’intervenir rapidement.

Ce mercredi matin une centaine d’agents de la zone de police Bruxelles-Nord ont mené une action de contrôle de grande envergure autour de la gare du Nord. Lors de cette opération, une cinquantaine de migrants ont été arrêtés et pris en charge par l’Office des étrangers qui va examiner leur situation. Ils pourraient par exemple être envoyés dans un centre fermé.
 

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