Près de 17.000 passagers contrôlés dans nos gares internationales

Depuis un mois, près de 17.000 voyageurs désirant emprunter un train international ont été contrôlés depuis l’installation de détecteurs de métaux et scanners de bagages dans les trois gares internationales du pays - Bruxelles-Midi, Anvers-Central (photo) et Liège-Guillemins. C’est ce qu’a indiqué le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon (N-VA). Ce dernier visitait ce mercredi les dispositifs de sécurité de la gare de Liège-Guillemins, avec François Bellot, ministre de la Mobilité, et Sophie Dutordoir, CEO de la SNCB.
Jonas Roosens

Quelque 22.000 bagages ont également été contrôlés. Environ 340 trains ont été concernés par ce dispositif, a précisé Jan Jambon (photo). "Des contrôles plus approfondis ont été opérés sur 170 personnes." Les échos revenant du terrain "sont plutôt positifs, les équipements et équipes mises en place sont fiables", a signalé François Bellot.

A Liège, une vingtaine de trains Thalys et ICE circulent chaque jour. Depuis la mi-juillet, le passager qui désire emprunter un de ces trains doit passer par un bunker installé sur la plateforme au-dessus des voies. Le voyageur se présente à un agent de sécurité de la SNCB (Securail), qui dispose d'un petit appareil mobile. Celui-ci décide aléatoirement, via un algorithme, si un contrôle doit être effectué.

Lorsque c'est le cas, le voyageur doit passer sous un détecteur de métaux et ses bagages sont scannés, comme dans les aéroports. Si le contrôle s'avère positif, la police fédérale prend le relais.

Dans 95% des cas où une intervention de la police a été nécessaire, l'individu transportait des armes blanches, tels que des couteaux de cuisine.

Le but de ces contrôles est de détecter des armes, des munitions et des explosifs, dans un contexte de menace terroriste accrue.

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