La cellule de recherche internet a fermé 450 comptes suspects
La plupart des dossiers sont liés au terrorisme ou à la pédophilie. Mais contrer les messages de haine sur Facebook ou Twitter reste difficile. La cellule a ouvert 192 dossiers pour des comptes Twitter et 177 pour des profils Facebook. Les autres cas sont des comptes Youtube, Google ou autre.
La cellule de recherche internet a également soutenu 857 dossiers judiciaires, dont la plupart étaient liés au terrorisme (571), aux suivis d'affaires de pédophilie (91), à la fraude (48 dossiers) et la drogue (24).
Le ministre de l’Intérieur reconnait qu’il reste plus difficile de repérer et fermer des comptes appelant à la haine. Lorsque la cellule reçoit des informations sur un compte de ce type, les agents doivent rechercher manuellement les commentaires haineux. C'est à la police de constater les faits pour pouvoir réagir.
Le parti démocrate-chrétien CD&V, dont l'un des parlementaires a interrogé le ministre Jambon, travaille actuellement à une proposition de loi contraignant les réseaux sociaux à transmettre les informations nécessaires à la police et aux parquets.