Etudiant et UGent devraient supporter les coûts de l’opération policière

La zone de police Bruxelles Capitale Ixelles veut contraindre l’Université de Gand (UGent) et son étudiant iranien qui effectuait des mesures de radiations à Bruxelles, mercredi dernier, à supporter les coûts de l’importante intervention policière (photo) qui a été mise sur pied en raison du comportement jugé suspect du jeune doctorant. C’est ce qu’indique Bruzz. L’étudiant avait engendré un grand dispositif de sécurité près de la place de la Monnaie parce qu’il portait, par temps chaud, un long manteau tapissé de câbles et batteries, et ne parlait ni le français ni le néerlandais. On avait craint qu’il projetait de se faire exploser.

La zone de police bruxelloise concernée par l’opération calcule actuellement le coût du dispositif qui a été mis en place mercredi dernier, dans l’après-midi. Concrètement, il s’agit des heures de travail des services de police, mais aussi de la police fédérale et du Service d’enlèvement et de destruction d’engins explosifs (SEDEE).

"La facture finale n’est pas encore connue, mais rien que pour nos services de communication il en va de 20 heures de travail. Nous allons tenter de nous faire rembourser ces frais par l’Université de Gand et son étudiant, via le tribunal", indiquait le porte-parole de la police Christian De Coninck.

Ce dernier compare l’incident du 20 juillet à un second incident qui s’est produit le matin du 21 juillet. Un taxi avec des vitres teintées a été arrêté par la police et ses occupants ont été obligés à s’asseoir sur le sol. Il est finalement apparu qu’il s’agissait d’une équipe de cinéma.

"Dans ce deuxième cas, tout l’épisode n’a duré que 10 minutes", explique Christian De Coninck. "L’équipe a immédiatement donné suite aux injonctions de la patrouille sur place. Aucun renfort n’a dû être appelé. Il n’y a donc pas eu de coûts supplémentaires, contrairement à ce qui s’est passé avec l’étudiant iranien la veille".

Lorsque la police doit libérer des moyens supplémentaires et qu’il apparait par la suite qu’il s’agissait d’une fausse alerte, la procédure standard de la police est de faire payer le coupable pour les frais occasionnés.

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