Une mère avoue le meurtre de son fils de 8 ans

L’enfant de 8 ans, dont le corps sans vie a été découvert dans une valise dans la commune bruxelloise de Schaerbeek, a été étranglé puis égorgé par sa mère dans la nuit de vendredi à samedi. La femme de 37 ans a reconnu les faits et attribue son geste à une crise de psychose. Le père de l’enfant serait un converti radicalisé, qui est parti il y a quelques années combattre en Syrie.

La police était intervenue une première fois auprès de la famille - composée d'une mère de 37 ans et de ses deux enfants de 11 ans et 8 ans - dans la nuit de vendredi à samedi à leur domicile situé à Schaerbeek. Mais elle n'a alors constaté aucun incident particulier.

Plus tard dans la nuit, vers 4h, la mère souffrant de troubles psychologiques a été prise d'une crise de décompensation durant laquelle elle s'en est pris à son fils cadet âgé de 8 ans. La femme a étranglé et égorgé l'enfant, avant de transporter le corps à l'aide d'une valise dans une aire verte à proximité de son domicile, entre la rue Van Hammée et l'avenue Paul Deschanel.

Durant la journée de samedi, le propriétaire du logement est passé au domicile de la famille et a constaté l'absence du petit garçon. Il a immédiatement contacté la police.

La mère a été entendue par la police dans la nuit de samedi à dimanche. Elle a reconnu les faits et a désigné l'emplacement du corps de l'enfant. Elle affirme que son acte est dû à une crise de décompensation. En psychiatrie, ce terme désigne le passage d’une névrose à une psychose, qui peut donner lieu à un coup de folie passagère.

Le fils aîné âgé de 11 ans a été pris en charge par un juge de la jeunesse. Le père de la famille est parti combattre en Syrie depuis plusieurs années, a encore indiqué le parquet.

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