Le troisième suspect des attentats de Paris maintenu en détention
Selon le parquet fédéral, il aurait véhiculé Salah Abdeslam, l'un des suspects clés des attentats du 13 novembre toujours en fuite, dans Bruxelles le samedi 14 novembre ou après, ce que l'homme dément fermement.
Les deux armes de poing et les traces de sang découvertes dans son utilitaire n'auraient, selon la mêmes source, pas de lien avec Salah Abdeslam. "L'une des deux armes trouvées est un pistolet d'alarme et l'autre ne correspond pas davantage à ce qu'on s'attendrait à trouver chez un terroriste. La trace de sang est infime et a été trouvée sur le siège côté passager, alors que notre client aurait transporté Salah Abdeslam à l'arrière de sa Citroën Berlingo", a indiqué Me Christine Callewaert.
Le suspect a fourni des explications tant au sujet des armes que des traces de sang. Elles sont actuellement vérifiées par les enquêteurs, a précisé Me Sokol Vljahen. "Le sang n'appartient pas à Salah mais à quelqu'un d'autre. Notre client a donné l'identité de cette personne et cette information va être contrôlée. Notre client connaît Salah Abdeslam et son frère Brahim uniquement de vue parce qu'il a autrefois habité à Molenbeek-Saint-Jean. Il ne connaît absolument pas les autres personnes qui sont citées dans le dossier".
Selon ses avocats, le suspect a été interpellé sur base d'un renseignement anonyme. "Il n'est absolument pas radicalisé. Son frère est effectivement parti en Syrie et il tente de garder contact avec lui via Facebook, mais c'est tout. Notre client est un brocanteur qui gagne sa vie d'une façon honnête", a-t-elle conclu.
L’homme avait été placé sous mandat d'arrêt le 20 novembre et inculpé de participation aux activités d'un groupe terroriste et d'assassinats terroristes.