Le nombre de délits de fuite a plus que doublé

Le nombre de délits de fuite a plus que doublé, au cours de l'année 2014, ressort-il d'une enquête menée par le VAB. Selon l’organisation d’automobilistes quatre Flamands sur dix ont été victimes d’un délit de fuite. Heureusement, les dégâts sont dans la plupart des cas, limités à de petits accrochages lors de manœuvres de parking.

En cas de dégâts, si la police ne retrouve pas le responsable, la victime doit assumer les coûts des réparations, sauf si elle dispose d'une assurance omnium.

Plus de 60% des cas concernent des délits de fuite après des accrochages lors de manœuvre pour garer son véhicule. Selon le VAB, il y a deux raisons à ce phénomène, les voitures sont de plus en plus grandes alors que les emplacements de parking n'ont pas évolué dans la même mesure.

"Enfin, les jeunes conducteurs n’apprennent plus vraiment les manœuvres de parking lors de l’obtention de leur permis de conduire", estime encore l'organisation qui ajoute que "l’examen pratique se déroule en effet toujours sur la voie publique".

Les délits de fuite après des accidents dans la circulation représentent quant à eux environ 16% des cas (9% avec des dégâts limités, 5% avec des dégâts importants et 0,5% avec des blessés), selon l'enquête du VAB.

L'organisation d'automobilistes rappelle que les sanctions pour ce type de comportements sont lourdes. Le "simple" délit de fuite est punissable d'un emprisonnement de quinze jours à six mois et/ou d'une amende de 200 euros à 2.000 euros, tandis que le délit de fuite "aggravé", c'est à dire si l'accident a entraîné pour autrui des coups, des blessures ou la mort, est quant à lui punissable d'un emprisonnement de quinze jours à deux ans et/ou d'une amende de 400 à 5.000 euros.

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