Des bus autonomes pour Brussels Airport en 2018

D’ici 3 ans, la société régionale flamande de transports en commun De Lijn testera des navettes sans chauffeur sur un parcours autour de l’aéroport international de Zaventem, en Brabant flamand. Avec ce projet pilote, mené en collaboration avec le ministre flamand de la Mobilité Ben Weyts (N-VA), elle veut contrecarrer une avancée trop importante du secteur automobile.

Depuis quelques temps déjà, le ministre flamand de la Mobilité, Ben Weyts (photo), était à la recherche d’un projet de véhicules autonomes en Flandre. Ce dernier semble avoir été trouvé, dans le décor de l’aéroport international de Zaventem, où circule un trafic intense sur des chemins privés entre les parkings, les entreprises et les bâtiments aéroportuaires principaux. Etant donné qu’il ne s’agit pas de la voie publique, aucune adaptation du code de la route n’est nécessaire pour pouvoir tester ces navettes sans chauffeur.

D’ici 2018, les bus autonomes devraient circuler 24 heures sur 24 sur un trajet de 5 kilomètres à Brussels Airport. "Le but est de transporter quelque 250 passagers par heure, à une vitesse de 15 à 20 km/heure, entre le parking pour le personnel, les parkings des zones cargo et les entreprises dans la zone aéroportuaire", explique Roger Kesteloot, administrateur-délégué de la société régionale flamande de transports en commun De Lijn.

Les bus ne circuleront pas en site propre, mais prendront part à la circulation normale à Zaventem. Le coût de la préparation du projet s’élève à 360.000 euros. Un montant qui sera assumé pour moitié par la société De Lijn et pour l’autre moitié par Brussels Airport.

Après l’été 2015, le cahier des charges pour le futur constructeur des navettes autonomes sera rédigé. Les entreprises intéressées pourront ensuite s’inscrire à l’appel d’offres. “Il serait positif que l’industrie flamande s’intéresse au projet”, estime Roger Kesteloot.

Le ministre flamand de la Mobilité, Ben Weyts, prépare en parallèle une adaptation de la loi, afin que les véhicules autonomes puissent circuler un jour sur la voie publique. Mais c’est un travail de longue haleine. Il est ravi qu’un premier projet puisse être lancé dans un avenir proche.

"Il est important de prendre les devants, pour positionner le bus en tant que moyen de transport moderne. Ce sera l’expérience dont les touristes se souviendront de l’aéroport de Zaventem", conclut Weyts.

De quoi auront l’air les bus autonomes ? (vidéo)

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