Les victimes d’attentats terroristes seront mieux indemnisées

Les compagnies d’assurances disposeront à l’avenir d'une meilleure et plus large couverture pour les victimes d'attentats terroristes. C'est ce qu'écrit le quotidien Het Laatste Nieuws. "Les victimes seront indemnisées quel que soit le lieu ou les moyens utilisés pour commettre l'attentat terroriste", souligne Wauthier Robyns d'Assuralia.

Depuis 2007, une couverture dite terrorisme a été intégrée dans de nombreuses assurances actuelles, notamment celle couvrant les accidents du travail. Mais cela ne s’applique que dans des situations spécifiques : la législation parle de dégâts liés à un incendie ou à une explosion dans un lieu public, il suffit de penser aux attentats qui ont eu lieu dans notre pays dans la station de métro Maelbeek et à l’aéroport de Zaventem.

Or, après les attentats qui ont touché notre pays, il a été constaté que des situations pouvaient survenir dans lesquelles les victimes ne sont pas couvertes par une assurance. "Dans le nouvel amendement à la loi, on ne fait plus de distinction entre les moyens ou les lieux de l’attaque ", explique Wauthier Robyns d'Assuralia, la coupole des assurances.

"Aujourd'hui, par exemple, la législation parle d'incendie et d'explosion dans un lieu public. L'idée est d'aller beaucoup plus loin. Cela signifie que nous ne serons plus limités à une liste de lieux publics répertoriés. Cela comprendra également, par exemple, une attaque sur un marché ou un rassemblement pour un match de football sur grand écran. En outre, la distinction faite en fonction des moyens, disparaîtra également. Actuellement, il ne s’agit que d'incendie et d'explosions, provoqué par exemple par une attaque à la bombe, mais pas encore les dégâts qu'un terroriste pourrait commettre en propulsant un camion dans une foule.

En outre, le parcours auprès des assurances effectué par les victimes sera également simplifié. "A l'avenir, une victime se verra assigner un seul assureur qui s’occupera du suivi de son dossier.

La modification de la loi doit cependant encore être approuvée par le Parlement.

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