Hasselt accueille un centre de gestion de la criminalité

Le chef-lieu du Limbourg dispose depuis ce mardi d’un centre d’expertise et d’information d’arrondissement (ARIEC) qui mènera une expérience pilote d’approche administrative de la criminalité organisée, chère à la politique menée par le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon. D’autres projets pilotes similaires sont prévus à Anvers et à Namur, l’an prochain.

Selon le modèle proposé par le ministre de l'Intérieur Jan Jambon (N-VA, photo), chaque centre d’expertise et d’information d’arrondissement (ARIEC) sera composé de trois personnes: un coordinateur, un juriste et un spécialiste de la gestion de l'information.

Cette équipe est à la disposition des bourgmestres pour leur communiquer des informations en provenance de services d'inspection et de sécurité dans des dossiers spécifiques, et les aider à mettre en place des actions de contrôle coordonnées dans certains magasins, établissements Horeca, voire dans le cadre d'événements. Autre mission: la sensibilisation sur les possibilités d'action de l'administration.

Ce nouvel outil est censé donner plus de capacité d'action aux bourgmestres et administrations locales dans la lutte contre le crime organisé, notamment, en retirant des permis, ou en faisant procéder à des actions coordonnées de contrôle. Au Limbourg, les bourgmestres ont actuellement souvent trop peu d'informations pour pouvoir agir de manière adéquate, par exemple contre les bandes de motards qui ont souvent plusieurs visages tant dans le milieu, qu'à l'extérieur.

Des informations complémentaires, telles que celles relatives à des problèmes avec la justice ou les douanes, peuvent être utiles pour déterminer si quelqu'un doit recevoir ou non une attestation ou une autorisation. Mené durant deux ans, le projet pilote est destiné à y contribuer. Il devrait aussi permettre de vérifier s'il y a lieu d'adapter la législation.

D’autres projets pilotes dans le même domaine sont prévus pour l’an prochain, à Anvers et Namur.

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