Enquête sur les tueurs du Brabant: de nouvelles pistes existent

Selon Christian De Valkeneer, le procureur général de Charleroi, d’autres pistes sont encore suivies dans le cadre de l’enquête sur les tueurs du Brabant. Cet été, on a cherché des armes dans les étangs de Adinkerque, en vain. Mais de nouvelles pistes sont envisagées.

Fin juillet, l’enquête sur les tueurs du Brabant a repris avec la recherche d’armes qu’auraient déposées les tueurs du Brabant dans les étangs d’Adinkerque (Flandre occidentale). Depuis, l’enquête a été interrompue temporairement. Christian De Valkeneer, le procureur général de Charleroi, estime toutefois que l’enquête va reprendre fin octobre-début novembre.

Il y a quelques années, un informateur avait indiqué à la police que les tueurs du Brabant avaient déposé des armes dans les étangs à Adinkerque, mais les recherches n’ont commencé que cette année. "Nous voulons continuer les recherches dans les étangs d’Adinkerque", a expliqué le procureur général lors de l’émission De Ochtend sur Radio 1. "Ces travaux durent longtemps et demandent une longue préparation. Cela vient entre autres du fait que les soldats doivent également collaborer. Une opération de ce type doit être bien préparée et dure plusieurs années."

D’autres pistes

Les recherches dans les étangs ne constituent qu’une partie de l’enquête. "Nous suivons d’autres pistes, mais je ne peux rien dire à ce sujet."

"Le temps est un problème dans toute enquête. C’est plus difficile de collecter des témoignages. Mais, après plus de 30 ans, certaines personnes sont prêtes à témoigner. Nous attendons également une proposition de loi sur le régime des repentis de la part du ministre de la Justice, Koen Geens. Il y a encore des personnes vivantes qui disposent d’informations", a poursuivi Christian De Valkeneer.

Les tueurs du Brabant ont tué 28 personnes entre 1982 et 1985 lors de 17 attaques à main armée. Ils n’ont jamais été démasqués.

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