L’arrivée tardive du printemps a provoqué un pic extrême de pollen

L'arrivée des beaux jours a marqué le début de la période à risque pour les personnes allergiques, notamment, au pollen de bouleau. L'arbre le plus allergisant de Belgique promet picotements, démangeaisons et larmoiements aux personnes sensibles.

La météo froide et humide de ces dernières semaines a fortement retardé la dispersion du pollen, notamment du bouleau. "La pluie du mois de mars a perturbé la dispersion du pollen. Les bouleaux ont ainsi attendu les premiers jours de chaleur pour soudainement faire jaillir tout ce qu’ils contenaient", explique Florence De Bock, du centre de recherche fédéral Sciensano.

Résultat : on compte aujourd’hui près de 3000 grains par mètre cube d’air. C’est trois fois plus que le pic de l’année dernière. Un phénomène difficile à vivre pour les personnes sensibles, pour qui le seuil critique se situe à 80 grains de pollen par mètre cube.

1 millions d’allergiques en Belgique

D’après les estimations, environ 1 millions de personnes sont allergiques aux arbres dans notre pays. Cette allergie a tendance à s’atténuer avec l’âge. Les traitements principaux sont les antihistaminiques et les sprays nasaux à la cortisone.

La pluie peut également être quelque peu salvatrice, puisqu’elle emporte les grains. Si le pollen de bouleau ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir, une autre vague de pollen est toutefois déjà en route : celle des herbes, qui devrait débarquer vers le mois de mai.

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