Le GBL, une drogue légale qui fait des ravages

Cette semaine, le premier procès contre une bande impliquée dans le trafic de GBL s’est ouvert en Belgique. Ce produit chimique est utilisé de longue date pour effacer les graffiti ou nettoyer les jantes de voiture. Mélangé à une boisson, ses effets sont comparables à l’ivresse de plusieurs verres d’alcool. Les conséquences sont toutefois bien plus dangereuses : en Belgique, pas une semaine ne passe sans que des usagers atterrissent aux urgences après une overdose. Le journaliste de la VRT Bart Aerts a mené l’enquête pour l’émission Terzake.
Jonas Roosens

Aujourd’hui s’ouvre le premier procès contre une bande impliquée dans le trafic de GBL. Je vous vois écarquiller les yeux : « GB-quoi ? » « Une mode à la fois horrible et alarmante », explique un enquêteur de la police judiciaire fédérale. J’ai voulu en savoir plus.

Toujours selon la police, il s’est très vite avéré que le milieu de la nuit est inondé de GBL, au propre comme au figuré. Le GBL (gamma-butyrolactone) est un produit chimique utilisé de longue date, par exemple pour effacer les graffiti ou nettoyer les jantes de voiture. Mais les toxicomanes en consomment de plus en plus, mélangé ou non avec un soda ou de l’alcool. Avec toutes les conséquences que cela suppose.

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