Les embouteillages augmentent aussi aux heures creuses
La société d’assistance sur les routes Touring qualifie la situation de "renversement" du fait que les déplacements sont de plus en plus dispersés sur l'ensemble de la journée. "Les navetteurs vont plus tôt ou plus tard au bureau, ou reportent les mouvements non nécessaires ou de loisirs" pour échapper aux embouteillages aux traditionnelles heures de pointe. "Nous plaidons dans ce sens, avec beaucoup d'autres, depuis un moment. Peut-être que les gens commencent à s'adapter", remarque Touring.
Le revers de la médaille est que le temps d'attente dans les bouchons s'allonge entre 10 h et 15 h, pourtant considérée comme une période plus creuse sur les routes. Les files structurelles ont ainsi énormément augmenté dans cette fenêtre, tandis qu'elles n'ont que très faiblement baissé de manière générale.
Ainsi, on a compté 696,4 heures d'embouteillages de plus de 100 kilomètres lors du premier semestre de l'année, soit 29 jours. C'est à peine une demi-journée de moins qu'en 2016, mais c'est surtout 3,7 jours de plus qu'en 2015.
Touring a par contre constaté moins de moments d’embouteillages extrêmes pendant le premier semestre, notamment en raison de la météo assez clémente entre janvier et juin.