Guy Verhofstadt candidat à la présidence du Parlement européen

Le Gantois de 63 ans (photo), ancien Premier ministre belge et actuel chef de file du groupe parlementaire de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE) a annoncé sa candidature officielle à la présidence du Parlement européen dans une courte vidéo, en anglais, postée sur les réseaux sociaux (Twitter et Facebook). Il y résume ses réalisations en tant que Premier ministre (1999-2008) et se qualifie de "passionné de politique et amoureux de l’Europe".

"En ces temps incertains et turbulents, où l'Europe est menacée par les nationalistes et les populistes, nous avons besoin de visionnaires, de médiateurs et de personnes à la recherche de compromis. Je veux en faire partie. C'est pour cette raison que je souhaite consacrer toute ma passion et toutes mes capacités à l'Europe et son Parlement", déclare Guy Verhofstadt dans son message vidéo (voir ci-dessous).

"Le temps est venu pour le changement, le temps pour une large coalition rassemblant toutes les forces pro-européennes afin de défendre avant tout les intérêts des citoyens européens", commente également l'ancien Premier ministre belge sur sa page Facebook.

L'élection du président du Parlement aura lieu le 17 janvier, lors de la session plénière de l'hémicycle à Strasbourg.

Les autres candidats à la succession de l'Allemand Martin Schulz au perchoir de l'assemblée sont les Italiens Antonio Tajani (PPE) et Gianni Pittella (S&D), la Belge Helga Stevens (ECR/N-VA) et la Britannique Jean Lambert (Les Verts).

Le candidat du Parti populaire européen (PPE) dispose sur le papier de bonnes chances de devenir le prochain président du Parlement, son groupe politique comptant le plus d'eurodéputés. L'élection s'annonce toutefois disputée et le jeu des alliances complexe.

Le fait que le PPE détienne déjà les présidences du Conseil européen (Donald Tusk) et de la Commission (Jean-Claude Juncker) pourrait jouer en sa défaveur. Les autres groupes politiques, en particulier celui des sociaux et démocrates (S&D), sont peu enclins à lui laisser le contrôle des trois institutions européennes.

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