Agoria doute des compensations promises pour l’achat d’avions de combat
D’ici mercredi, toutes les entreprises qui sont candidates à la construction d’un nouveau modèle d’avion de combat pour la Défense belge doivent avoir déposé leur meilleure offre. Plusieurs constructeurs aéronautiques essaient de convaincre le gouvernement belge de regarder au-delà du prix d’achat des avions de combat.
Ainsi, le constructeur français Dassault a laissé entendre qu’il investira 20 milliards d’euros dans l’économie belge si notre pays opte pour ses avions.
La Fédération des entreprises actives dans la technologie ne se fie cependant pas aux belles promesses des constructeurs étrangers. C’est ce qu’indiquait Marc Lambotte d’Agoria ce lundi matin dans l’émission "De ochtend" de la VRT (Radio 1). "Les promesses sont très belles, mais pour avoir travaillé toute ma vie dans le secteur privé je ne fais confiance qu’aux contrats".
"Les autorités européennes interdisent ce type de retombées économiques. C’est la raison pour laquelle les constructeurs aéronautiques et les pays tels que la France ne peuvent mettre aucune promesse sur papier. C’est bien là que le bât blesse. Lorsque les F-16 ont été achetés par la Belgique, ce type de compensations était encore permis".
Marc Lambotte estime que les chiffres avancés par les constructeurs d’avions ne sont pas réalistes.