Wouter Beke: "Francken doit voir s'il peut continuer à assumer ses fonctions"

Wouter Beke, le président du CD&V, a déclaré vendredi sur Radio 1 que c'était au secrétaire d'État à l'Asile et à la Migration, Theo Francken (N-VA), à "décider en son âme et conscience s’il peut continuer ou non".

Pour Wouter Beke, président du CD&V, c'est au secrétaire d'État à l'Asile et à la Migration, Theo Francken (N-VA), de décider s'il peut continuer à assumer ses fonctions. "Si le parlement a le sentiment que ce que vous êtes venu lui expliquer était de la communication plutôt qu'autre chose, alors vous devez décider en votre âme et conscience si vous pouvez continuer ou non", a-t-il déclaré vendredi sur Radio 1.

Il semblerait que Theo Francken n'ait pas été tout à fait honnête la semaine dernière au parlement quand il s'est exprimé à propos des renvois de Soudanais dans leur pays. À la suite de la révélation de mauvais traitements subis par des Soudanais renvoyés dans leur pays par la Belgique, le Premier ministre avait annoncé la suspension des rapatriements de personnes issues du Soudan dans l'attente des résultats d'une enquête.

"Absurde" pour le secrétaire d'État étant donné qu'aucun renvoi n'était prévu. Or, un Soudanais devait bien être reconduit ce jeudi. Son renvoi a finalement été annulé.

La déontologie varie selon les individus

"Un certain nombre de choses se sont produit qui ont rarement été vues", a réagi Wouter Beke vendredi. "Des explications au parlement qui s'avèrent non conformes à la réalité, c'est un problème. Ce n'est pas pour rien qu'il a dû s'excuser."

"Je sais que Jo Vandeurzen et Yves Leterme avaient par le passé démissionné, car le parlement avait eu l'impression qu'ils n'avaient pas dit la vérité. Ils l'ont fait en fonction de leur déontologie personnelle, car la crédibilité est la chose la plus précieuse en politique", a poursuivi le président du CD&V. La déontologie varie selon les individus, a-t-il conclu.

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