Le gouvernement Michel reporte l'examen du pacte énergétique
Il s'agit de la sécurité d'approvisionnement, de l'impact sur les prix, de la sécurité des infrastructures et du respect des accords climatiques. Le gouvernement continue à s'inscrire dans le cadre légal de la sortie du nucléaire en 2025 confirmée par une loi de 2015.
Le vice-premier ministre Jan Jambon avait répété jeudi matin que pour la N-VA le pacte énergétique n'apportait pas les garanties attendues que la sécurité d'approvisionnement et le maintien à niveau des coûts de l'électricité seraient assurés en cas de sortie du nucléaire en 2025.
A l'issue de la réunion, il s'est inscrit dans les pas du Premier ministre, invitant à des vérifications chiffrées.
La ministre de l'Energie Marie Christine Marghem ne vit pas la décision du gouvernement fédéral comme un désaveu. "La vision que j'ai présentée n'a pas été rejetée", a-t-elle indiqué, expliquant les difficultés du dossier par la répartition des compétences entre niveaux de pouvoir. Le fédéral est seul compétent sur la sécurité d'approvisionnement, l'essentiel des autres compétences énergétiques étant du ressort des Régions.
Le Premier ministre a rappelé les efforts déjà consentis par le fédéral, notamment dans le développement de l'éolien en mer du Nord - efforts que le fédéral est prêt à accroître - et dans l'interconnexion. Il a refusé de s'enfermer dans un calendrier en ce qui concerne la mise en œuvre du pacte énergétique.
"Au plus vite au mieux, par exemple, il serait bon de donner un signal au début de l'année 2018 aux acteurs économiques", a-t-il estimé.