Gand veut combattre l’annulation de 508 nominations

La ville de Gand (photo) veut porter plainte au Conseil d’Etat contre l’annulation par la ministre flamande des Affaires intérieures Liesbeth Homans (N-VA) de la nomination de 508 fonctionnaires gantois. La ministre estime que l’administration communale n’a pas respecté la loi, puisque les postes pourvus n’ont pas été ouverts à candidature. L’échevine chargée du personnel communal, Martine De Regge (SP.A), n’est pas d’accord.

La Ville de Gand (Flandre orientale) a décidé en avril dernier de nommer des agents contractuels en service depuis plus de 12 ans dans des postes très divers, qui vont du nettoyage à la direction d'école.

Mais elle n'a pas organisé d'épreuve ouverte aux personnes extérieures, et a ainsi violé le principe d'égalité, a souligné la ministre flamande des Affaires intérieures Liesbeth Homans (photo). Elle dénonce une forme de clientélisme de la majorité communale SP.A/Groen, à un an et demi des élections communales.

L'échevine en charge du personnel communal, Martine De Regge (SP.A), a fait valoir que ces personnes ont pourtant réussi par le passé une épreuve d'admission. "Ces gens font leur travail comme il faut depuis des années. Grâce à leur nouveau statut, ils recevront la pension à laquelle ils ont droit, une pension payée à 95% par la Ville de Gand", a précisé l'échevine, avant de fustiger de "sales petits jeux politiques".

Le collège échevinal prendra jeudi prochain les initiatives nécessaires pour obtenir l'annulation de la décision du gouvernement flamand, a assuré De Regge. La rédaction de la VRT a cependant appris que l’administration communale gantoise souhaite combattre la décision de la ministre Homans devant le Conseil d’Etat.

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