"La victoire de Rutte est une victoire pour l’Europe"
Le Premier ministre belge Charles Michel (MR, photo) a transmis ses félicitations au Premier ministre néerlandais sortant Mark Rutte, les résultats partiels des élections législatives de mercredi indiquant que son parti libéral VVD reste le premier parti à l'issue du scrutin, crédité de 33 sièges contre 41 actuellement, suivi par le PVV du populiste Geert Wilders, qui plafonne à 20 sièges. Ce dernier en gagne toutefois cinq.
Le vice-Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD) constate que "la direction de Mark Rutte et l’histoire d’Alexander Pechtold sont clairement appréciées". "En route vers un axe libéral fort pour le nouveau gouvernement néerlandais", lance De Croo.
La présidente des libéraux flamands, Gwendolyn Rutten, félicite le Premier ministre sortant. "Félicitations Mark !", écrivait-elle sur Twitter. “Une direction forte et une belle victoire libérale”.
"Une direction forte est récompensée", estime pour sa part le ministre-président flamand Geert Bourgeois (N-VA). "Félicitations à mon collègue Mark Rutte, avec lequel j’ai admirablement collaboré ces dernières années".
Wouter Beke, président des démocrates-chrétiens flamands, félicite en premier lieu le parti CDA (Appel démocrate-chrétien). "Les Pays-Bas choisissent des solutions", s’exclame-t-il sur Twitter. "Beau résultat de nos amis du CDA et Sybrand van Haersma Buma. Le centre est en train de faire son comeback. C’est prometteur".
La présidente de Groen, Meyrem Almaci (photo), jette des fleurs au parti écologiste néerlandais GroenLinks de Jesse Klaver. "GroenLinks est de loin le parti qui grandit le plus, avec quatre fois plus de sièges si l’on en croit les premiers résultats. Félicitations !"
Le leader d’extrême-droite Geert Wilders reçoit le soutien du président du parti d’extrême-droite flamand, Tom Van Grieken. Il estime que les résultats du Parti de la Liberté (PVV) est de loin davantage qu’une impulsion momentanée. "C’est un signal de plus, parmi tant d’autres, qui indique que les citoyens veulent à nouveau être maîtres de leur propre pays".