Publipart : pas de commission à la Ville de Gand

Le conseil communal gantois de mardi soir n'a finalement pas débouché sur la création d'une commission "Optima bis" telle que proposée par l'opposition N-VA et CD&V à la suite des révélations sur les finances et rémunérations du holding semi-public Publipart.

Ce conseil communal avait été spécialement programmé pour se pencher sur le scandale Publipart et sur les liens entre la Ville de Gand et l'intercommunale Publilec, dont Publipart est une filiale et dont Gand est actionnaire aux côtés, notamment, de Publifin.

Après 5 heures de débats, la proposition conjointe des conseillers communaux Siegfried Bracke (N-VA) et Veli Yüksel (CD&V) a été rejetée par la coalition majoritaire sp.a-Groen-Open Vld, tout comme celle, similaire, du Vlaams Belang Johan Deckmyn qui demandait une commission ad hoc.

Une motion a cependant été adoptée, poussée par la majorité alors que l'opposition s'est abstenue. Elle définit les contours d'une future liste des mandats des élus, et des rémunérations qui y sont liées. La liste, que les différents groupes politiques du conseil communal seront chargés de composer, devra être présentée chaque année pour le mois de septembre. Les mandats élus des membres et des représentants désignés par chaque groupe politique gantois devront y figurer, ainsi que tous les mandats publics et privés qui y seraient liés de manière directe ou indirecte.

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