Baromètre politique : la N-VA perd 5%

Le sondage des intentions de vote réalisé pour la VRT et le quotidien De Standaard indique que si des élections avaient lieu aujourd’hui, la N-VA serait toujours le plus grand parti de Flandre (27,3% des voix), tout en enregistrant un recul de 5% par rapport aux élections de 2014. Les libéraux d’Open VLD perdraient aussi un peu (-1,5%), alors que le CD&V est le seul parti de la coalition flamande à progresser, légèrement (+0,6%). Dans l’opposition, Groen gagnerait 3,2% des voix, le Vlaams Belang 2,2% et les socialistes du SP.A 0,6%.

Dans le sondage des intentions de vote, réalisé par TNS - sur base d’un millier de Flamands interrogés en Flandre et à Bruxelles entre le 22 février et le 9 mars derniers -, le parti nationaliste flamand N-VA obtient 27,3% des voix, soit 5,1% de moins qu'aux élections de 2014.

C’est le plus mauvais résultat enregistré par le parti de Bart De Wever en 6 ans. La N-VA obtient un score situé même en-dessous de celui des élections de 2010, lorsqu’elle obtenait 28,2% des votes. Tout ce que le parti est parvenu à glaner depuis 2010 semble anéanti dans ce sondage des intentions de vote.

Les nationalistes flamands conservent néanmoins une grande avance sur le numéro 2, le CD&V. Les chrétiens-démocrates (photo) sont crédités de 19,1% des votes, soit 0,6% de mieux qu'aux élections de 2014.

L'Open VLD est quant à lui crédité de 14,1% des voix – ce qui représente une perte de 1,5% par rapport à 2014 - et voit passer devant lui le SP.A, qui siège maintenant dans l'opposition. Les socialistes flamands progressent de 0,6%, à 14,7%. La plus belle progression est cependant celle des écologistes de Groen, qui gagnent 3,1%, à 11,6% des voix.

Le Parti du Travail (PVDA) enregistre également une progression par rapport au scrutin de 2014, de l’ordre de 1,2%.

Voix de préférence record pour le Premier ministre

La ministre fédérale de la Santé publique, Maggie De Block (Open VLD), reste la ministre la plus populaire en Flandre, avec 52% des voix (soit un peu moins que précédemment). Elle est suivie par le vice-Premier ministre et ministre de l’Emploi Kris Peeters (CD&V), qui obtient 44% des votes.

Le Premier ministre Charles Michel (MR), déjà populaire en Flandre lors du précédent sondage des intentions de vote des Flamands, devance maintenant même le président de la N-VA Bart De Wever avec 41% des voix de préférence. De Wever obtient 40% des voix. La vice-ministre-présidente flamande et ministre de l’Enseignement Hilde Crevits (CD&V) engrange 36% des votes de préférence, tandis que le ministre-président flamand Geert Bourgeois (N-VA) pointe à la dixième place.

La montée de popularité la plus remarquable en Flandre est sans doute celle du Secrétaire d’Etat fédéral à l’Asile et la Migration, Theo Francken (N-VA), qui passe de la 16e à la 6e place,, avec 33% des voix de préférence. La ministre flamande de l’Energie, Annemie Turtelboom (Open VLD), paie par contre cher la nouvelle taxe introduite pour compenser les lourdes dépenses de subsides aux panneaux solaires dans la Région. Elle descend ainsi de la 10e à la 24e place, avec le soutien d’un quart des Flamands interrogés.

A noter également que la confiance dans le Premier ministre fédéral Charles Michel, avec 71%, n'a jamais été aussi haute dans les sondages, tandis que 52% des Flamands disent avoir confiance dans le ministre-président Geert Bourgeois. La confiance dans le gouvernement Michel est de 56%, celle dans le gouvernement Bourgeois de 59%.

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